22/04/2010 De l'utilité de la feuille de Coca :

Nous partons aujourd'hui pour une randonnée d'acclimatation à la Laguna Churup (4550 m). Un dénivelé positif de 1000 m nous attend.
Début de la randonnée à 3500 m.
Ca grimpe tout doux, mais au bout d'une heure de marche tranquille, Delphine commence à ressentir un léger " Sorroche " (mal des montagnes) se manifestant par une légère douleur occipitale entre la pression et la brûlure.
Rien de grave, mais il vaut mieux prévenir…
Nous avons emporté dans notre sac des feuilles de coca séchées, préalablement achetées dans une herboristerie. Le vendeur, un petit papi édenté, était d'ailleurs à la fois content et mort de rire que des gringos achètent ses précieuses " hojas de coca ".
Avant de mettre la coca en bouche, il faut enlever la nervure centrale. Puis on place sur un côté de la bouche une dizaine de feuilles et on laisse se ramollir avec la salive. Enfin on les chique de façon à pouvoir en faire une boule afin d'en extraire le jus. La saveur est légèrement amère. Après ¼ heure environ, on crache. On sent alors une petite anesthésie du carrefour oro-pharyngé mais aucun état d'ébriété. Une ½ heure après, les céphalées ont disparu. Cependant la durée d'action de la coca est relativement courte et nous n'avions pas pris assez de feuilles sur nous. A 4450 m, nous présentons quelques vertiges, un grand essoufflement et un gonflement des doigts. Ces signes régressent à la descente.

QUE BUENA LA COCA !!!

 


ITINERANCE-ANDINE
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