Quasiment une année « on the road ».
Une année sans contrainte, à faire ce que j'aime le plus :
vivre mes rêves, voyager au plus proche de la Nature, sentir le pouls
la Terre, faire d'authentiques et improbables rencontres, donner de mon
temps aux hommes et aux animaux, être témoin et témoigner
des effets néfastes de l'humanité sur la Nature, goûter
d'autres saveurs, distribuer des sourires, immortaliser des regards, et
surtout, ne pas perdre ma vie à la gagner.
Une année « on the road » avec mon amoureux. Pas une minute sans lui. Beaucoup nous avaient prédis une rupture, un mariage ou un enfant pendant ou après cette expérience...Rien de tout cela. Simplement l’approfondissement de notre intimité, la délicieuse certitude d'avoir trouvé sa moitié d'âme, l'étonnement sans cesse renouvelé de se regarder, et de se voir.
Une année « on the road » passée à
la vitesse de la lumière, avec toujours une bonne étoile au
dessus de nos têtes.
De jolies âmes rencontrées, aussi, que l'on a hâte de
revoir à notre retour... Stéphane « Roy »
au parc Machia (Bolivie), Thierry et Nathalie sur le Salar d'Uyuni (Bolivie)
et à Valpa (Chili), Jean-Charles et Valérie à l'improbable
Caleta Tortel (Chili).
Une année « on the road », avec pour toute
maison notre sac à dos, deux culottes, deux pantalons, une doudoune
et deux paires de chaussettes. A posséder trop de choses, ce sont
les choses qui vous possédent et vous enchainent.
Ce que je ramène de plus précieux ? Des souvenirs et une énorme
épine dans les fesses, bien réelle, enfoncée profondément
suite à une chute au parc Machia, en promenant Milly l'ocelot !
Une année « on the road », avec à l'esprit,
encore une fois, les commentaires des gens : « Au moins, ça
sera fait, vous pourrez ensuite vous fixer et avoir une vie normale ».
Normale ? Un voyage comme celui là ne nous rassasie pas des horizons
lointains. Au contraire, il nous donne l'envie de partir visiter d'autres
contrées, de créer de nouveaux projets autour du voyage.
Le Kamtchaka, ça vous dit quelque chose ?