Il reste aujourd'hui une dame Yamana centenaire à Puerto Williams,
une île chilienne au sud de la Terre de Feu. Les indiens kaweskars
sont encore quelques centaines de descendance mixte européenne.
Triste ironie du sort, des ersatz d’artisanats Yamanas sont aujourd'hui
proposés dans les boutiques pour touristes d’Ushuaïa entre
le magnet de pingouin et le T-Shirt arborant fièrement le message
« j'ai été à la fin du monde ».
Pathétique.
Une culture volontairement sacrifiée sur l'autel de la colonisation.
Nous ne sommes pas ici à la fin du monde.
Nous sommes simplement témoin de la fin d'un monde.