Les cholitas s'entraînent deux fois par semaine et combattent à
la halle des sports tous les dimanches. Mais elles sont aussi mamans et
tiennent pour la plupart des gargotes, comme Anna Polonia Choque,40 ans
qui devient l'espace d'un soir par semaine "Carmen la championne "
:
"J'ai commence la lutte libre il y a dix ans, nous montrons aux hommes
que nous sommes fortes aussi. Mon mari Oscar refuse que je continue la lutte
quand je reviens à la maison avec le crâne ensanglanté,
mais avoir une cholita comme épouse est très prestigieux."
Par le biais de ce sport- spectacle, ces icônes populaires semblent
revendiquer autant leur identité aymara que leur place de femme dans
la societe. La lutte libre comme outil de résistance et tremplin
de reconnaissance.