En règle
générale, les voyageurs doivent se garder d'abuser de la tentation
de populations démunies à vendre des objets sacrés, traditionnels,
ou faisant partie du patrimoine du pays (sauf s'ils sont réalisés
à la seule fin d'être vendus aux touristes)
L'espace naturel et les sites culturels sont souvent les principales richesses
touristiques d'un pays et la première motivation des voyageurs qui
s'y rendent. Les voyageurs ont une responsabilité vis-à-vis
de l'environnement du pays d'accueil.
Les voyageurs se doivent d'éviter de laisser derrière eux leurs
déchets, quels qu'ils soient. Tous les moyens (emballages bio-dégradables,
etc.) permettant de limiter les déchets nés du tourisme doivent
être utilisés. Mieux vaut limiter, dans ses bagages, les emballages
qui devront être laissés sur place.
Il est préférable de rapporter avec soi les déchets non-destructibles
(sacs plastiques, piles et batteries, etc.) après un voyage dans un
pays ne disposant pas d'infrastructure d'élimination des déchets.
Certains déchets (papiers, papier hygiénique, etc) peuvent être
facilement brûlés, bien que, dans certaines cultures, le feu
ait un rôle sacré, et il peut s'avérer choquant de l'utiliser
pour détruire les déchets. Il faut en règle générale
se renseigner sur les comportements locaux de gestion des déchets.
Dans certaines régions, les boîtes de conserves peuvent être
par exemple laissées aux populations locales qui les recyclent en bijoux
ou objets utilitaires.
Il est préférable dans certaines régions d'utiliser du
gaz ou d'autres moyens de combustion peu consommateurs de bois pour faire
sa cuisine. Si aucune solution de cuisine au gaz n'est possible, mieux vaut
avoir recours au bois mort trouvé au sol. Le charbon de bois est grand
consommateur d'arbres verts et vivants.
la charte ethique du voyageur