Les virages enchaînent, la musique aussi… ah, tiens, changement de registre… on écoute maintenant une sorte de Bonnie Taylor péruvienne, puis, la Céline Dion péruvienne, qui vous donne envie d'acheter la discographie complète de Lara Fabian… entre temps, le co-pilote a jeté la bouteille d'alcool du borracho par la fenêtre, car plusieurs passagers ont fortement exprimer leur légitime mécontentement de voir le chauffeur perturbe dans sa conduite…

Apres la descente finale ¨de la mort de mourir qui tue¨, le bus s'arrête sur une piste enfin plate, et sans précipice… Pourquoi ? Parce qu'il faut changer une roue… le conducteur a attendu d'avoir la place de le faire et d'être sur du plat… ce qui veut dire que le bus aurait pu déraper ou perdre sa roue en pleine descente ¨¨de la mort de mourir qui tue¨ !!! J'avale ma salive… Nous reprenons enfin la route et arrivons sain et sauf à Yungay après 9 heures de bus…on va pouvoir relâcher la pression, ouf !

Joie de courte durée… le taxi qui nous amène a Caraz est conduit par un petit papi quasiment aveugle … en plus il fait nuit et il doit conduire sur une route criblée de nids de poule …20 minutes de route interminable, pendant lesquelles le chauffeur fait des embardées sans crier gare sur le bas cote ou sur la voie de gauche, oublie qu'il est en plein phare ou ne pense pas a changer de vitesse et manque d' ecraser un chien (oh, le cri de Delphine !!). On arrive finalement a Caraz, plus fatigue en une journée de transport qu'en 6 de marche intense !

 




ITINERANCE-ANDINE
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