S'opposer
à la culture d'OGM en plein champs : Pourquoi ? (référence
Greenpeace)
1- Pollution des sols, destruction
de la biodiversité :
Les OGM s'inscrivent dans la logique d'une agriculture productiviste
qui ne respecte pas l'environnement. Ils favorisent l'usage des pesticides
qui polluent les sols et les nappes phréatiques : avec une plante non-OGM,
l'agriculteur ne peut appliquer d'herbicide qu'avant la pousse. Avec une plante
OGM dont la spécificité la rend résistante à un
herbicide, il peut en utiliser tout au long de la pousse, puisque la plante
est faite pour résister à cet herbicide. L'agriculteur va donc
en utiliser beaucoup plus.
Dans le cas d'un OGM qui produit son propre insecticide (comme le MON 810
autorisé en Europe mais provisoirement interdit en France), c'est le
même schéma. Les insectes peuvent développer une résistance
à l'insecticide à force d'y être exposé. En plus,
cet insecticide menace des insectes « non-ciblés » comme
les papillons ou les coccinelles.
2- Disparition de la filière bio, ruine des paysans
:
La généralisation des OGM condamne à
mort la filière « bio ». Le pollen d'une plante OGM, transporté
par le vent ou les insectes, peut facilement "contaminer" un champ
"bio". Les firmes agro-semencières réclament alors
des royalties, car elles déposent des brevets sur leurs produits. Le
paysan est alors non seulement contaminé, mais aussi ruiné !
3- Risque sur la santé :
a) Allergies:
Les allergies alimentaires sont provoquées par les
protéines, elle-mêmes codées par les gênes dans
l'ADN. Introduire de nouveaux gênes dans un organisme, c'est donc introduire
de nouvelles protéines et multiplier les risques d'allergies.
Certes, on sait encore relativement peu de choses sur le sujet. Mais, contrairement
à ce que l'on pourrait penser, le développement des allergies
n'est un pas un phénomène bénin. Il constitue un véritable
enjeu de santé publique.