b)
Affaiblissement des antibiotiques :
Un
certain nombre de plantes OGM contiennent un gène de résistance
aux antibiotiques. Ce gène est inutile pour la plante, mais il sert
dans sa fabrication. Le problème est que certains scientifiques craignent
que ce gène de résistance passe dans le système digestif
animal ou humain. Le risque serait alors que ce gène rende inefficace
l'utilisation de certains antibiotiques pour soigner des maladies chez l'humain
ou l'animal.
c) Toxicité :
En 2007, une étude du professeur Seralini a montré
que des rats nourris pendant 90 jours avec du maïs MON 863 présentaient
des anomalies au foie, aux reins et au sang qui pourraient être des
signes de toxicité.
En outre, les OGM arrivent dans nos assiettes par le biais de l'alimentation
animale. 80% des animaux d'élevage consomment en effet des OGM, qui
se retrouvent dans les produits issus de cet élevage : le lait, la
viande, les œufs… L'étiquetage ne mentionne pas la présence
d'OGM dans l'alimentation animale. Nous mangeons des OGM sans le savoir
4- Questionnement éthique : du poisson dans les fraises
?
Fabriquer des OGM, ce n'est pas comme croiser des roses
pour en créer de plus belles. Ce n'est pas la même logique de
croisement que celle de générations de paysans et de botanistes.
Fabriquer des OGM, c'est prendre un gêne chez un animal ou un végétal
et l'introduire chez un autre animal ou un autre végétal (par
exemple mettre un gêne de poisson dans une fraise pour la rendre résistante
au gel). C'est franchir la barrière des espèces. C'est une pollution
vivante, incontrôlable et irréversible si on s'y livre en plein
champ. Dans ce cas, il n'y a pas de retour en arrière possible. En
avons-nous assez conscience ?