Le
Pérou copie la Colombie (André
Maltais, Mondialisation.ca)
Mais les mouvements sociaux péruviens disposent
d’une énorme capacité de mobilisation. En plus de faire
tomber les régimes de Francisco Morales Bermudez (1978) et d’Alberto
Fujimori (2000), ils ont, en 2006, fait du parti nationaliste d’Ollanta
Humala, la deuxième force politique du pays :
« Par la polarisation qu’elle engendre, conclut Monica
Bruckman, la politique brutale de M. Garcia crée la condition
d’une offensive de ces organisations politiques progressistes. La répression
est une arme puissante mais aussi très dangereuse : elle peut
se retourner contre celui qui en use. »
