Je comptais les semaines suivantes, sur la venue de proches pour m'aider à consolider notre relation... Loin s'en faut... j'entendis même inopinément la maman de Delphine lui conseiller « d'en changer »alors que cette dernière se plaignait que je sois trop « lisse » et qu'elle ne pouvait pas compter sur moi dans les situations difficiles. Cependant, avec le temps, ses reproches se teintèrent de tendresse. Certes, je n'étais plus de la première jeunesse, j'avais changé physiquement, mais j'étais toujours aussi robuste, et c'est moi qui ramena Delphine en vie d'une expédition dangereuse après un malaise. Elle se rendit compte également que ce n'était pas forcément mieux ailleurs, après une brève infidélité en Antarctique avec un certain Boots (un anglo-saxon aussi froid que rigide).
J'avais su résister à toutes ces épreuves sans jamais rompre. J'allais rentrer en France avec Delphine.

Deux petites photos ici pour voir l'étendue des dégâts.

 

ITINERANCE-ANDINE
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