2008: L'ENACO (instance de l'état gérant la culture de la coca) soutient que la proposition de l'ONU est inacceptable, reconnaissant son caractère ancestral, historique et culturel.

De nos jours, les Etats-Unis pratiquent encore un interventionnisme hystérique en Amérique Latine pour détruire les champs de coca, au nom de la guerre contre la drogue (!).
Des avions affrétés survolent les champs de coca « illicites » et les aspergent massivement de glyphosate N, un puissant herbicide. Cette aspersion détruit ou contamine les autres cultures alentours, et pollue gravement les cours d’eau. Les cas d’irritations occulaires et de malformations foetales des populations environnantes sont de plus en plus frequents.
Ironie du sort, la coca devellope des resistances au glyphosate N.
Les USA continuent donc leur test grandeur nature sur leur terrain de jeu favori, en générant dans les plantations de coca une surpopulation artificielle du papillon mangeur de coca, le Eloria Noyesi. Ce papillon fait de tels ravages que les cocaleros utilisent aujourd’hui un insecticide pour l’éradiquer.

Il est vrai que la cocaïne est une drogue dure, dangereuse autant pour l’homme que pour son environnement. Son procédé de fabrication nécessite des tonnes de kérosène, d’acide sulfurique, d’acétone et d’ammoniac, substances ensuite rejetées dans les rivières. Ses effets toxicomaniaques ne sont bien sur pas négligeables. Voici un texte écrit par Freddy Mercury, chanteur du groupe Queen, aujourd’hui décédé du SIDA:

 


ITINERANCE-ANDINE
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