Mais les Mapuches n'ont pas dit leur dernier mot. Bien qu'ils représentent la fraction la plus pauvre de la population, des lois de discrimination positive ont heureusement permis aux jeunes d'accéder à une éducation gratuite. Si à la fin du 20ème siècle, l'exode rural massif menacait le peuple Mapuche d'une acculturation par excès d'assimilation à la culture dominante, les Mapuches prennent aujourd'hui conscience du fait que leur culture doit être une richesse et une fierté. Des processus de refondation et de reformulation identitaire sont en cours, portés par des jeunes Mapuches sortant de l'université.