Mais Larry est un citoyen des Etats-Unis, il sait qu’on peut obtenir des brevets pour empêcher les voisins de tirer profit de son travail. Alors, en 1996, il dépose des demandes pour protéger ses jolis haricots jaunes. Il obtiendra, en avril 1999 le brevet no. 5,894,079 pour un haricot qu’il nommera "Enola", et, un mois plus tard, le Certificat de Protection de Variété de Plante no. 9700027.
Armé de cette double protection, Larry a entrepris, fin 99, une action en justice contre deux entreprises, l’une mexicaine, l’autre états-unienne, qui vendent des haricots mexicains. « Au début, » explique Rebecca Gilliland, qui préside Tutuli Produce, « j’ai pensé que c’était une blague. Comment pouvait-il avoir inventé quelque chose que les mexicains produisent depuis des siècles ? »
Elle qui avait eu l’idée, tout simplement, d’importer aux Etats-Unis, les délicieux haricots jaunes de son enfance passée au Mexique, a été bien étonnée quand Larry lui a demandé d’acquitter six cents par livre parce qu’il possède les droits, aux Etats-Unis, sur tous les haricots de couleur jaune. Menacée de procès, elle a abandonné son activité (plusieurs procédures sont en train concernant d’autres sociétés)

L'interdiction du purin d'ortie, une recette de grand-mère pour jardiner !
Le décret du 1er juillet 2006 bannit le purin d’ortie. Apparemment, ce n’est pas une blague. L’affaire traine depuis 2002 : une action du directeur départemental de la répression des fraudes du Maine-et-Loire entrainait la mise hors la loi de la vente de purin d’orties. Depuis juillet 2006, un décret a corsé l’affaire : il est maintenant interdit de communiquer sa recette ! Ce décret permet en effet de punir de 75000 euros d’amende  » la divulgation  » des recettes de produits naturels non-homologués. Objectif : obliger le consommateur à acheter de bons et légaux produits phytosanitaires. A quand l’interdiction du compost ? (en savoir plus ici).

 

 

ITINERANCE-ANDINE
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