Nous nous proposons d'aider Alejandro et ses deux fils Alex et Paulo. A cinq le travail ira bien plus vite ! Alejandro semble gêné, mais devant l'urgence, il accepte humblement.
Si les bottes de foin sont rassemblées à l'aide d'une machine agricole prêtée par la commune, Alejandro ne possède en revanche aucun tracteur pour les transporter. Le travail s'effectue à la force des bras et à la force des bœufs. Le vieux monsieur installe le joug sur deux énormes bovidés reliés à une carriole, et nous suivons l'attelage jusqu'au bottes de foins jalonnant le champ. Le chargement commence... Une cinquantaine de bottes plus tard, nous sommes complétement recouverts de paille. La caravane s'ébranle pour amener la cargaison à l'abri dans la grange. Alejandro encourage ses bœufs par des cris rauques déviant mélodieusement dans les aigus. La carriole est lourde mais ces massifs animaux ont été bien dressés pour le transport de charge. Ils arrivent même à faire marche arrière pour s'approcher au plus près de l'étable. Nous montons au grenier pour réaliser le déchargement alors qu'Alex et Paulo grimpent sur le monticule formé par les bottes de paille et nous les envoient. Une journée sous le signe de l'huile de coude et de la solidarité se terminant par un repas reconstituant préparé par la gentille Benita.
Le lendemain matin, cette dernière propose de me dévoiler les secrets de la cuisine mapuche pendant que Sam continue à aider les garçons aux champs.

 

ITINERANCE-ANDINE
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